Bus Renault TN4-H
La série des Renault TN a marqué l'histoire de la STCRP (ancêtre de la RATP).
Le TN4-H est quand à lui le dernier autobus parisien avec un agent circulant pour encaisser le paiement des places
- La plate-forme du TN4-H est moins longue que celle de ses prédécesseurs mais elle reste très appréciée. Cette plate-forme est aussi le seul accès à bord.
- La carrosserie du TN4-H type Paris est reconnaissable à ses cinq grandes vitres aux coins supérieurs arrondis.
- Poste de conduite avancé. Le bus se distingue par son grand pare-brise prolongeant un tablier. Le conducteur reste à l'air libre mais il est un peu mieux protégé qu'auparavant.
TN4H
La série TN4H est livrée à partir de 1936, en 970 exemplaires, dont 410 à plate-forme arrière ouverte, destinés à Paris, les autres à plate-forme fermée et ouverture latérale ou arrière, destinés à la banlieue. La caisse pouvait être réalisée par la STCRP, ou bien par des ateliers indépendants, comme MGT (Millon-Guiet-Tubauto) ou CIV (Carrosserie industrielle de Versailles).
La série TN4H se distingue des précédentes par sa cabine avancée et ses cinq fenêtres latérales dont les coins supérieurs sont arrondis. L'espace réservé aux voyageurs est plus vaste et la suspension plus souple. Leur longueur est de 9,76 m et leur masse à vide de 7,4 t.
Le moteur à 4 cylindres de 58 ch à 1 600 tr/min fonctionnant au carburant ternaire (1/3 alcool, 1/3 benzol, 1/3 essence) est le même que celui des TN4F, ainsi que la boîte à 4 vitesses.
Ces autobus offraient plus de places assises que les précédents, mais le nombre de voyageurs, fixé à 50, restait inchangé.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la plupart d'entre eux furent équipés de ballons pour l'utilisation au gaz de ville. Ils furent vestibulés, comme tous les autres TN, juste après la guerre, lorsque la RATP remplaça la CMP. Les derniers TN4H sont restés en service jusqu'en 1971.